Un programme haut en saveurs pour la 34e Semaine du Goût 

Le goût est le fruit de l’interaction entre nos papilles gustatives, nos sens olfactifs et notre cerveau. À l’occasion de la Semaine du Goût, revenons sur le rôle de ce dernier dans cette formidable expérience sensorielle.

L’interprète du goût

Dans les grandes lignes, le goût et nos quatre autres sens fonctionnent selon un schéma identique, comme l’explique la Fédération pour la recherche sur le cerveau1 : « des capteurs sensoriels reçoivent une information du monde extérieur, qu’ils “codent” afin de la transmettre, via des nerfs sensoriels spécifiques du système nerveux, à une région du cerveau chargée d’interpréter le signal et de le convertir en sensation consciente. Des stimulus physico-chimiques sont ainsi captés, traduits en influx nerveux et transmis, via divers relais, au cerveau, qui effectue le traitement de ces informations sensorielles. » 

En pratique, la perception du goût commence dans la bouche, grâce aux récepteurs gustatifs situés dans les papilles de la langue. Celles-ci réagissent aux composants des aliments que nous consommons en envoyant des signaux électriques au cerveau, lequel va traduire l’information chimique en sensation gustative. S’ajoutent à cela les données transmises par les autres sens (odorat, vue, toucher) qui contribuent aux qualités et valeurs accordées aux saveurs. 

Le centre de la mémoire et de l’apprentissage

Le goût est aussi influencé par les associations que fait le cerveau entre des expériences vécues et certains aliments. Des souvenirs et des préférences culturelles peuvent modifier la perception d’un goût, le rendre subjectivement meilleur ou, au contraire, être à l’origine d’une phobie alimentaire. 

Mais notre cerveau est capable d’une très grande plasticité. C’est pourquoi, il est important de s’entraîner dès l’enfance à varier les goûts et à ne pas supprimer complètement un aliment qui pouvait déplaire au premier abord. 

Il est ainsi possible, au cours de la vie, de développer de nouvelles attirances pour des saveurs inconnues ou des produits auparavant rejetés. Un apprentissage d’autant plus significatif que le choix des aliments impacte l’équilibre alimentaire et donc notre santé en général. 

Sources : 1 https://www.frcneurodon.org/comprendre-le-cerveau/a-la-decouverte-du-cerveau/les-sens/  

Plus d’actualité