MOF et grands chefs : tous mobilisés pendant la Semaine du Goût  

Si l’événement est festif, la Semaine du Goût permet également de nous interroger sur le futur de notre alimentation. Tour d’horizon de l’avenir de nos assiettes.

Réfléchir à nos systèmes alimentaires

En raison des défis environnementaux et de la croissance de la population mondiale, envisager l’alimentation du futur revient à questionner nos systèmes alimentaires traditionnels. La Semaine du Goût crée l’occasion pour les professionnels du secteur, comme pour le grand public, d’aborder cette thématique clé et d’explorer les alternatives. 

Ces dernières années, ont ainsi émergé plusieurs innovations telles que l’aquaponie (culture de végétaux en symbiose avec des poissons) et l’agriculture verticale (avantageuse en termes de place, de temps de culture et de consommation d’eau, mais gourmande d’un point de vue énergétique). 

Plusieurs techniques permettant de limiter l’élevage animale font aussi leur chemin, à l‘instar du développement des protéines d’insectes, des « steaks » végétaux et de la culture in vitro. Et nous assistons en parallèle au boom des superaliments que sont le quinoa, l’algue spiruline et les baies de goji. 

Demain, une alimentation responsable, goûteuse et non coûteuse 

Reste que ces solutions ne sont pas encore déployées à grande échelle. Pour les acteurs de la production alimentaire, l’objectif consiste à répondre dès à présent à la demande en limitant l’impact environnemental. L’offre doit donc évoluer vers des produits conçus avec moins d’ingrédients, plus de bio, de local, de légumineuses, de céréales… 

Parallèlement, le consommateur a son rôle à jouer dans ces choix, en végétalisant davantage son assiette et en privilégiant des produits de saison et le circuit court. Enfin, si cette consommation saine et responsable est une façon active d’agir notamment sur les émissions de CO2, sur la préservation de la biodiversité et des ressources en eau, il est indispensable que cette alimentation du futur soit accessible au plus grand nombre. 

Pour aller plus loin… 

• Sur l’aquaponie, découvrez le projet APIVA dans lequel s’investit l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) ;
• Sur l’agriculture verticale, rendez-vous sur le site Futura Gaïa qui conçoit une solution de culture verticale automatisée, soutenue notamment par la Bpifrance ;
• Sur les protéines d’insectes, découvrez Jimini’s la marque française qui fabrique des insectes « prêt-à-manger », mais aussi des barres protéinées, granolas, crackers et pâtes à base d’insectes. 

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